A Silent Voice (Yoshitoki Oima)
Un shonen sur la différence, le harcèlement et le handicap. Une Pépite !! 20/20
A Silent Voice est un manga de type shônen écrit et dessiné par la mangaka Yoshitoki Ōima qui nous offre une série riche en émotion et sentiments.
La série, complète en sept tomes déjà parût au Japon et en France et son succès ne cesse de s’accroître.
La série, complète en sept tomes déjà parût au Japon et en France et son succès ne cesse de s’accroître.
Résumé :
L’histoire commence dans la petite ville d’Okâgi où une classe de primaire va accueillir une nouvelle élève pas comme les autres. En effet la jeune Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance et malgré qu’elle ait un appareil auditif elle parvint à peine à suivre les conversations et entendre ce qu’il se passe autour d’elle.
Vivant seule avec sa jeune sœur et une mère froide et aigrie depuis l’abandon du père de la fillette, Shoko ne baisse pas les bras. Cependant ce changement d’école cache un passé tumultueux où l’écolière se faisait maltraiter par les autres élèves.
Tentant de fuir la violence verbale et physique dont elle était victime, la fillette tente coûte que coûte de s’intégrer dans son nouvel établissement et de se lier d’amitié avec ses camarades.
Hélas, si les premiers jours semblaient paisibles petit à petit les écoliers menés par Shoya Ishida, commencent à persécuter la fillette. Violence psychologiques ou physiques les agressions ne cessent de devenir de plus en plus graves, et pourtant Shoko tente malgré tout de garder le sourire et de tenir bon. Mais lorsque la mère de la fillette s’en mêle et parle au professeur du harcèlement scolaire que subit sa fille, Shoya perd le contrôle de la situation. Accusé par tous et par toutes de maltraiter sans cesse Shoko il finit seul. Ses amis d’hier sont devenus ses bourreaux d’aujourd’hui et petit à petit il prend conscience de ce que cela fait d’être différent et de se faire harceler jour après jour.
Alors que Shoko déménage pour les mêmes raisons qui l’ont poussé à venir dans la petite école d’Okâgi, Shoya quant à lui débute une vie triste et solitaire avec la réputation de »sale type » qui le poursuivra jusqu’au lycée…
Vivant seule avec sa jeune sœur et une mère froide et aigrie depuis l’abandon du père de la fillette, Shoko ne baisse pas les bras. Cependant ce changement d’école cache un passé tumultueux où l’écolière se faisait maltraiter par les autres élèves.
Tentant de fuir la violence verbale et physique dont elle était victime, la fillette tente coûte que coûte de s’intégrer dans son nouvel établissement et de se lier d’amitié avec ses camarades.
Hélas, si les premiers jours semblaient paisibles petit à petit les écoliers menés par Shoya Ishida, commencent à persécuter la fillette. Violence psychologiques ou physiques les agressions ne cessent de devenir de plus en plus graves, et pourtant Shoko tente malgré tout de garder le sourire et de tenir bon. Mais lorsque la mère de la fillette s’en mêle et parle au professeur du harcèlement scolaire que subit sa fille, Shoya perd le contrôle de la situation. Accusé par tous et par toutes de maltraiter sans cesse Shoko il finit seul. Ses amis d’hier sont devenus ses bourreaux d’aujourd’hui et petit à petit il prend conscience de ce que cela fait d’être différent et de se faire harceler jour après jour.
Alors que Shoko déménage pour les mêmes raisons qui l’ont poussé à venir dans la petite école d’Okâgi, Shoya quant à lui débute une vie triste et solitaire avec la réputation de »sale type » qui le poursuivra jusqu’au lycée…
Mon avis :
Incroyable…ce manga est tout simplement bluffant.
Tout d’abord, j’aimerais parlé de l’aspect technique des dessins ainsi que du scénario.
J’ai tout de suite aimé la façon dont l’auteur dessinait, même si les dessins sont assez particuliers j’ai apprécié ce côté à la fois simpliste et détaillé.
Quant au scénario…que dire ? Ingénieux est le premier mot qui me vient à l’esprit.
En effet Yoshitoki Oima n’a pas trop insisté sur le côté »pathétique » sans pour autant aborder le sujet de l’handicap de façon »légère », elle réussis donc à trouver un juste milieux afin de dénoncer le harcèlement scolaire ainsi que l’isolement que cela entraîne. On ne peux le nier, ce manga traite d’un sujet d’actualité alarmant car combien de fois aux informations on entend que des adolescents se sont suicidés suite à des intimidations ou autre formes de maltraitance ? Les enfants ne sont pas gentils entre eux et il suffit d’être un peu différent pour que l’on nous rejette, que ce soit les handicapés ou bien les jeunes ne rentrant pas dans le système, le résultat est le même : on se retrouve seul.
A Silent Voice permet enfin de montrer les deux points de vue : d’abord celui du bourreau et ensuite celui de la victime.
Peut-être ce manga permettra-t-il de faire réfléchir les gens ainsi que la société ?
Ou du moins de faire prendre conscience aux autres que la différence n’est pas une tare mais plutôt un pouvoir.
Durant les deux premiers tomes que j’ai eu l’occasion de lire, on remarque l’évolution des protagonistes: Shoya Ishida qui au début du premier tome est tout simplement détestable avec la gentille Shoko va finalement subir exactement la même chose que la fillette. Est-ce là ce que l’on peut appeler l’effet papillon ? Ou bien le karma ?
Aux fils des pages les rôles s’inversent et bientôt le bourreau devient la victime faisant ainsi ouvrir les yeux au jeune homme sur la violence dont il a fait preuve. Quant à Shoko du début à la fin de ma lecture je l’ai trouvé fantastique et courageuse car malgré sa frêle apparence elle reste forte face aux brimades et tient bon.
Tout d’abord, j’aimerais parlé de l’aspect technique des dessins ainsi que du scénario.
J’ai tout de suite aimé la façon dont l’auteur dessinait, même si les dessins sont assez particuliers j’ai apprécié ce côté à la fois simpliste et détaillé.
Quant au scénario…que dire ? Ingénieux est le premier mot qui me vient à l’esprit.
En effet Yoshitoki Oima n’a pas trop insisté sur le côté »pathétique » sans pour autant aborder le sujet de l’handicap de façon »légère », elle réussis donc à trouver un juste milieux afin de dénoncer le harcèlement scolaire ainsi que l’isolement que cela entraîne. On ne peux le nier, ce manga traite d’un sujet d’actualité alarmant car combien de fois aux informations on entend que des adolescents se sont suicidés suite à des intimidations ou autre formes de maltraitance ? Les enfants ne sont pas gentils entre eux et il suffit d’être un peu différent pour que l’on nous rejette, que ce soit les handicapés ou bien les jeunes ne rentrant pas dans le système, le résultat est le même : on se retrouve seul.
A Silent Voice permet enfin de montrer les deux points de vue : d’abord celui du bourreau et ensuite celui de la victime.
Peut-être ce manga permettra-t-il de faire réfléchir les gens ainsi que la société ?
Ou du moins de faire prendre conscience aux autres que la différence n’est pas une tare mais plutôt un pouvoir.
Durant les deux premiers tomes que j’ai eu l’occasion de lire, on remarque l’évolution des protagonistes: Shoya Ishida qui au début du premier tome est tout simplement détestable avec la gentille Shoko va finalement subir exactement la même chose que la fillette. Est-ce là ce que l’on peut appeler l’effet papillon ? Ou bien le karma ?
Aux fils des pages les rôles s’inversent et bientôt le bourreau devient la victime faisant ainsi ouvrir les yeux au jeune homme sur la violence dont il a fait preuve. Quant à Shoko du début à la fin de ma lecture je l’ai trouvé fantastique et courageuse car malgré sa frêle apparence elle reste forte face aux brimades et tient bon.
En conclusion je dirais que A Silent Voice n’est pas un simple shônen, il est bien plus que cela, car il met en évidence les injustices dont chacun d’entre nous peut être victime, et c’est pour cela que j’ai adoré ce manga. La mangaka traite un sujet, plus que délicat, sans prendre de gants et offre ainsi aux lecteurs une chance de prendre conscience des affres de la société tout en conservant un scénario touchant et bouleversant.
Alors qui que vous soyez je vous conseille vivement A Silent Voice, en vente dans toutes les librairies !
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