Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre (Ruta Sepetys)
Un récit puissant et bouleversant. 18/20
Résumé
Une nuit de juin 1941, Lina Vilkas, une jeune lituanienne de quinze ans, est arrêtée par la police secrète du régime stalinien.
Avec sa mère et son petit frère, Jonas, ils sont déportés en Sibérie. Là, logés dans des huttes, sous-alimentés, brutalisés et harcelés par les Soviets, Lina et les siens tiennent bon. Soutenue par une mère exemplaire, et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc à travers ses dessins et ses écrits, elle tente de survivre au froid, à la maladie, à l’humiliation, et au travail éreintant de la terre. Dans le camp, Andrius, un jeune déporté de dix-sept ans, affiche la même combativité qu’elle..
Extraits :
– « Ce témoignage a été écrit pour laisser une trace ineffaçable et tenter l’impossible : parler dans un monde où nos voix ont été éteintes. […]J’espère de tout mon coeur que les pages ici cachées feront jaillir de votre âme la source de compassion la plus profonde. J’espère aussi qu’elles vous inciteront à faire quelque chose, a en parler à quelqu’un. C’est le seul moyen de nous assurer que les hommes ne permettront pas au mal de se reproduire sous cette forme. »
– J’avais l’impression d’osciller au gré d’un pendule : à peine venais-je de basculer dans un abîme de désespoir que le balancier repartait en sens inverse; il suffisait d’un rien ou presque – un petit bonheur, un simple geste.
– « Son père lui a dit que si Staline envahissait la Lituanie, nous finirons tous en enfer. »
– J’avais l’impression d’osciller au gré d’un pendule : à peine venais-je de basculer dans un abîme de désespoir que le balancier repartait en sens inverse; il suffisait d’un rien ou presque – un petit bonheur, un simple geste.
– « Son père lui a dit que si Staline envahissait la Lituanie, nous finirons tous en enfer. »
La critique:
Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, plonge le lecteur dans l’enfer de la déportation et des camps de travail. C’est un récit dur et poignant qui nous rappelle à quel point cette période de l’histoire fut horrible pour tous les peuples. Toute l’injustice, l’horreur, la souffrance qui accable Lina et sa famille nous assaille et nous bouleverse.
Écrit à la première personne, le récit lie étroitement le lecteur au personnage principale ; Lina, cette jeune lituanienne, qui ne cessera de nous surprendre par sa force de caractère et son courage. Les souvenirs qui refont surface dans son esprit, grâce à certains mots ou certaines situations, nous renvoient à des moments plus heureux de sa vie et renforcent encore notre attachement pour elle et sa famille. Ils nourrissent notre empathie pour eux, tout en rendant encore plus insupportable à nos yeux l’injustice de leur situation.
Au milieu de tout cela, Lina et sa famille survivent pourtant tant bien que mal, se raccrochant à leur amour et pour Lina au dessin. Ils restent braves, dignes, humains, malgré les conditions extrêmement dures dans lesquelles ils doivent vivre. Et toujours, toujours, ils gardent cette petite étincelle au fond d’eux, cette étincelle qui leur permet de continuer : l’espoir.
Un récit puissant et bouleversant. Un premier roman ambitieux, mené d’une main de maître, dans un style percutant, qui ne laissera personne indemne. A mettre entre toutes les mains. (à partir de 14 ans)
Écrit à la première personne, le récit lie étroitement le lecteur au personnage principale ; Lina, cette jeune lituanienne, qui ne cessera de nous surprendre par sa force de caractère et son courage. Les souvenirs qui refont surface dans son esprit, grâce à certains mots ou certaines situations, nous renvoient à des moments plus heureux de sa vie et renforcent encore notre attachement pour elle et sa famille. Ils nourrissent notre empathie pour eux, tout en rendant encore plus insupportable à nos yeux l’injustice de leur situation.
Au milieu de tout cela, Lina et sa famille survivent pourtant tant bien que mal, se raccrochant à leur amour et pour Lina au dessin. Ils restent braves, dignes, humains, malgré les conditions extrêmement dures dans lesquelles ils doivent vivre. Et toujours, toujours, ils gardent cette petite étincelle au fond d’eux, cette étincelle qui leur permet de continuer : l’espoir.
Un récit puissant et bouleversant. Un premier roman ambitieux, mené d’une main de maître, dans un style percutant, qui ne laissera personne indemne. A mettre entre toutes les mains. (à partir de 14 ans)
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