La Mélansire (Estelle Fitz)

Une histoire fantastique et intrigante ! 13/20

Synopsis :

La Mélansire : Avery ne s’est jamais remise de sa rupture avec Nolan. Un soir, ravagée par la douleur, la jeune fille se rend sur le Pont-Neuf et, attirée par une étrange lumière au fond de l’eau, se laisse tomber. A son réveil, elle découvre une citée peuplée d’êtres fantastiques : les Mélansires. Dénués d’émotions, ils ont juré d’éradiquer l’amour sur Terre. Mais est-ce vraiment ce que recherche Avery ?

Critique :

Avery ne se remet ni du décès de son père ni de la rupture avec son petit ami. Elle est désespérée, et seule. Malgré le suivi d’une psychologue, elle ne va pas mieux ; son deuil est compliqué à faire. Avery n’arrive plus à supporter tout ce qui l’entoure. Un soir après avoir trop bu, elle décide de se rendre sur le Pont-Neuf. En regardant la Seine, elle aperçoit une lueur qui l’attire étrangement. Elle va alors découvrir le monde caché des Mélansires, un peuple qui ne croit plus en l’amour et qui souhaite le détruire. Ce monde qui échappe à toute logique et à la réalité quotidienne est gouverné par un Sire assez étrange et très secret.

L’auteure met en avant une idée intéressante mais pas assez développée à mon goût. Certains passages arrivent un peu vite et le fil de l’histoire devient flou. Le style de l’auteur reste quand même très agréable et facile à lire. Les chapitres sont courts, et la mise en page permet une lecture rapide. De plus la première et la quatrième de couverture sont vraiment magnifiques et attirent l’œil ! Mais on remarque assez facilement que certains chapitres sont bâclés et c’est assez dommage. Quand l’histoire d’amour arrive dans le récit, il est difficile d’y trouver une certaine logique. Les descriptions sont courtes alors que les lieux ont l’air si beaux et remplis de détails à exploiter.

La mélancolie, le deuil, l’amour restent des thèmes, du moins des sentiments, très forts ; et le message que veut faire passer l’auteure est assez clair, mais c’est aussi très facile à deviner : l’amour est important, et notre vie serait triste sans.

Pour résumé, Estelle Fitz nous livre un premier roman qui a des compétences (le thème, l’histoire) mais elle n’a pas assez développé ni exploité certains éléments comme le caractère de certains personnages ou bien certains passages du récit qui auraient mérités une plus grande importance.

La Mélansire saura trouver son public, cela reste un roman agréable à lire et où l’on passe un bon moment. Si vous aimez les romans fantastiques, avec une écriture légère et simple ; alors lisez-le ! C’est un roman qui plaira sûrement à un public adolescent mais chaque personne pourra l’apprécier à sa juste valeur.

L’auteur :

Estelle Fitz est une youtubeuse, influenceuse, et auteure. Passionnée par le cinéma, l’astrologie et l’écriture, elle propose des contenus sur la mode, les voyages, la beauté et aussi quelques courts métrages. Elle court après ses rêves, et parcourt les moindres détails du monde pour s’en créer de nouveaux. En 2013, elle crée sa chaîne Youtube, qui compte aujourd’hui plus de 320 000 abonnés. La Mélansire est son premier roman ; il a été publié chez les éditions Albin Michel au mois de Septembre 2019.

Le détail :

L’utilisation des émotions est une idée très présente au travers de ce roman. Avery doit apprendre à les contrôler afin de les utiliser à bonne escient. Tout ce qu’elle peut ressentir forme un puissant pouvoir tant désiré par le Sire. Le deuil, l’acceptation de soi et bien évidemment l’amour représentent une force dans son esprit. Estelle Fitz a su attirer le lecteur grâce aux ressentis du personnage principal, ressentis communs et qui pourra parler à chaque lecteur.

La parenthèse :

Si vous avez apprécié le premier roman d’Estelle Fitz qui est tout aussi intriguant que plaisant à lire, alors je vous conseille Une sirène à Paris de Mathias Malzieu. On y retrouve une atmosphère fantastique grâce à la présence d’une sirène, et beaucoup de poésie dans le style d’écriture de l’auteur. L’histoire d’un amour impossible vous attend au travers de ces chapitres !

« Personne n’est aussi doué pour la souffrance que l’espèce humaine. Au nom de l’amour, nous endurons les pires tourments. »

Page 67

MassCritics – Justine

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