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L’ange de la nuit_La voie des ombres (Brent Weeks)

Un monde riche et complexe, emplis de noirceur! 15/20

Le synopsis:

Durzo Blint est le pisse-culotte le plus doué du Dédale. Passé maître dans l’art de tuer, rien ni personne ne semble pouvoir lui résister. Aussi, Azoth, rat de Guilde malmené et dépendant des « grands », s’est-il mis dans la tête de devenir son apprenti afin de devenir comme lui : un assassin sans peur. Mais l’apprentissage sera long, périlleux et semé de sacrifices…

La critique:

Amateurs de Fantasy, de Dark Fantasy devrais-je dire, ne vous fiez surtout pas à cette couverture peu attrayante qui ne rend pas du tout justice à ce roman (du moins dans sa version poche). Faites fi de cette première mauvaise impression et entrez dans un monde riche et complexe emplis de noirceur.

L’ange de la nuit, met en scène Azoth. Jeune rat de Guilde, il ne connaît de la vie que la misère, la violence et la faim. Aussi, il ne souhaite qu’une chose ; ne plus avoir peur. C’est dans cette optique qu’il va chercher à devenir l’apprenti de Durzo Blint, l’assassin (le « pisse-culotte ») le plus doué du Dédale, quartier pauvre où la pègre (le «Sa’Kagué ») est toute puissante.

Dans une ambiance sombre et violente on suit le parcours initiatique du jeune garçon, au côté de ce maître dur et froid, qu’il est bien difficile de cerner. Entouré de personnages secondaires fouillés, dont les secrets nous seront révélés au fil de l’histoire, Azoth va grandir et évoluer dans un monde de violence, de faux semblants et de complots, pour finalement devenir ce qu’il avait toujours rêvé d’être : un assassin sans peur (ou presque). Mais, malgré l’apparente noirceur du roman, il reste tout de même une petite place pour l’amour et l’espoir et on imagine que tout n’est peut-être pas perdu pour Azoth.

Le récit, nous ouvre donc les portes d’un univers riche et complexe mais maîtrisé. Tout les ingrédients sont réunis pour tenir le lecteur en haleine : intrigues politiques, retournement de situation, coups de théâtre, le tout entrecoupé de scènes d’action haletantes. Ajoutez à cela à un style fluide et agréable et vous obtenez un premier roman prenant et captivant malgré quelques stéréotypes et une fin un peu décevante. Une trilogie à conseiller donc, même si ce premier tome ne révolutionne pas le genre de la fantasy.

L’auteur :

Né en 1977 dans le Montana, Brent Weeks est un auteur américain écrivant de la fantasy. Traduit en dix langues, La voie des ombres (Milady) est son premier roman. Deux autres livres viendront compléter cette trilogie. Puis il commencera à écrire une nouvelle série : Le porteur de lumière, dont trois tomes sont déjà parus.

Le détail :

La magie est le point fort de ce roman et prend ici la forme du Don. Présente chez tout les peuples qui l’utilise cependant de manières différentes selon leur us et coutumes, elle reste parfois en sommeil, ou ne se révèle que partiellement. Certains ont la capacité de s’en servir comme bon leur semble, d’autres possèdent un Don puissant mais ne peuvent l’utiliser. Le seul moyen pour eux de le libérer est alors de fusionner avec un Ka’kari. Un artefact pour le moins mystérieux et bien entendu très rare.
Nous expliquant avec détails et précision le fonctionnement de cette magie, Brent Weeks apporte encore un peu plus de profondeur à l’univers qu’il à crée. Dommage que l’on en apprenne pas davantage sur les Ka’kari dans ce premier tome…

La parenthèse :

Si vous appréciez ce genre de romans, nous vous conseillons bien entendu L’assassin royal de Robin Hobb. Ou encore Les salauds gentilshommes de Scott Lynch. Pour un univers encore plus sombre et un roman qui met les « méchants » au centre de son histoire, nous vous conseillons Les anales de la compagnie noire, de Glen Cook.

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