L’atelier des Sorciers I (Kamome Shirahama)
Un monde merveilleux qui recèle de nombreux mystères ! 18/20
Le synopsis :
Coco vit dans un petit village avec sa mère. Depuis toute petite elle est fascinée par la magie. Mais c’est un don réservé à une petite élite, celle des sorciers. Un jour, elle rencontre l’un d’entre eux et le surprend à jeter un sort. Comprenant la véritable nature de la magie, Coco va tenter de l’imiter. Mais sans le savoir, elle va utiliser un magie interdite et provoquer bien malgré elle, un drame.
La critique :
L’atelier des sorciers nous ouvre les portes d’un monde merveilleux où la magie fait partie du quotidien. Cette magie fascine Coco depuis longtemps, mais celle-ci ne pourra jamais la pratiquer car les élus destinés à pratiquer cet art sont choisis dès la naissance. Du moins c’est ce qu’elle croit… Car sa rencontre avec Kieffrey, un sorcier va tout changer.
Si Coco nous touche en premier lieu par son insouciance,sa naïveté et son énergie débordante, son caractère s’étoffera au fil des pages laissant transparaître une volonté à toute épreuve et une force que l’on ne soupçonnerait pas à première vue. Les personnages gravitant autour d’elle, principalement les autres disciples de Kieffer, sont pour certains tout juste esquissé (si l’on excepte Agathe) mais possède tout de même chacune une particularité distinctive. Leur maître apparaît quant à lui, comme un magicien atypique et quelque peu mystérieux, qui vit en marge de ses semblables et titille par la même notre curiosité.
Par ailleurs, le monde dans lequel évolue Coco et ses amis recèlent de bonnes surprises. Les bases de l’intrigue se posent tranquillement et au vue des révélations de cette mystérieuse confrérie qui semble porter un intérêt tout particulier à notre jeune héroïne les prochains tomes devrait nous révéler un côté plus sombre de ce monde à première vue enchanteur.
Au final, L’atelier des sorciers nous embarque dans un monde magique et fabuleux qui semble receler bien des mystères, joliment mis en scène par le dessin soigné, expressif et tout en finesse, de Kamome Shirahama. Sous ses airs de contes enfantin au charme évident il laisse toutefois transparaître un côté obscur qui laisse présager de nombreux rebondissements pour la suite. Un manga qui plaira à un large public, à partir de 12 ans.
L’auteur :
Kamome Shirahama est une mangaka diplômée des Beaux-Arts de Tokyo. Elle est connu en France pour sa série L’Atelier des Sorciers paru en 2018. Une autre de ses séries, Divines, est paru en 2019 toujours chez Pika.
Le détail :
Ce manga, catégorisé seinen, compte aujourd’hui 4 tomes paru aux éditions Pika. Le cinquième volume devrait paraître le 16 octobre 2019 en France.
La parenthèse :
Comme dit plus haut, ce manga est accessible à un large public. Il plaira même au lecteurs peu habitués à ce support et qui souhaiterait le découvrir. La magie étant au centre de cette œuvre, nous la conseillons tout particulièrement aux lecteurs féru d’univers fantastique et magique comme Harry Potter.
MassCritics
Pour moi, le support est le même. Aucune différence avec les autres à mon sens. J’ai beaucoup aimé ce manga, mais dessiné que des cercles à longueur des volumes (même si parfois ils /elles utilisent des magies différentes) sont parfois lassante à la longue. Malheureusement, je possède pas mal de collection et dois faire des choix. Donc j’ai arrêté au quatrième tome.
Ma note : 16,5/20