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Le bonheur aurait-il des nageoires ? (Sophie Dabat)

Une plongée surprenante! 15/20

Le synopsis

Le bonheur aurait-il des nageoires ? (Pygmalion) : Blanche à la vingtaine. Dynamique, elle vit un bonheur presque parfait avec son compagnon, Jules et son chien de toujours, Cookie. Quelques tensions se font sentir avec Jules mais rien de dramatique, jusqu’au jour où Cookie, très âgé, vient à décéder. Blanche ne parvient pas à s’en remettre et sa dépression menace la survie de son couple. Seuls ses moments de natation quotidien lui offrent un peu de répit et d’oubli dans sa tristesse.

Lorsque ses amies lui proposent de partir pour leurs vacances annuelles, elle accepte, un peu forcée, pour tenter de remonter la pente et de sauver sa relation sur la pente descendante.

Lors de ce voyage, elle va faire la rencontre de sa vie. Elle aura l’occasion de s’émerveiller devant la prestation d’une autre femme, exerçant la profession de sirène. Habillée d’une queue de silicone magnifique, elle offre une prestation magique au sein d’un aquarium géant. Pour Blanche, c’est la révélation. A partir de là, elle n’aura plus qu’une idée en tête, devenir elle-même sirène. Mais devenir sirène ne s’improvise pas et il lui faut avant tout créer et fabriquer sa propre queue, entreprise très énergivore et envahissante.

Une fois encore, son couple est fortement menacé car Jules peine bien à comprendre la nouvelle lubie de sa compagne et encore plus de voir celle-ci faire passer son projet de sirène avant lui.

La critique

J’ai d’abord hésité à l’idée de plonger dans un livre que je pensais se trouver dans la catégorie « chick-lit », un style littéraire qui ne m’emporte habituellement pas. Finalement, j’ai été très agréablement surprise, et ce, dès les premières pages. Si le roman se lit facilement, l’écriture est sans conteste d’une grande finesse. Les personnages sont bien décrits et l’histoire est au final prenante.

J’ai été surprise à plusieurs reprises de détecter des éléments de communication non violente dans les discours et échanges de Blanche et de Jules, l’auteure aurait elle fait une formation dans ce sens ?

C’est ma plus grande surprise et peut être aussi le bémol que je retiendrai de ma lecture. Si cela donne de la profondeur et de l’intérêt, j’ai trouvé peu plausible que le jeune couple, sans formation allant dans ce sens, puisse parler aussi facilement et clairement de ses doutes, de ses besoins et difficultés.

Un dernier point positif pour conclure ma critique: cette lecture m’a plongée dans le monde des sirènes et j’ai découvert des éléments que je n’imaginais pas tel que toute la technique et la recherche nécessaire pour fabriquer sa queue, les heures d’entrainement, l’apnée à maîtriser.. Donc j’ai même appris des choses au passage.

Une lecture qui me laisse donc le sourire aux lèvres.

L’auteure

Née en 1979 dans les environs de Marseille, Sophie Dabat vit aujourd’hui en bretagne. Plus jeune, elle laisse ses études initiales d’architecture pour se tourner vers l’édition, la traduction et l’écriture. Elle fera du bénévolat dans un premier temps avant de pouvoir vivre à plein temps de sa passion. Elle dispose de son site internet et propose ateliers d’écriture, prestation d’écrivain public, qui lui permettent d’allier ses deux passions: les relations humaines et les livres. Elle a déjà plusieurs romans à son actif (dont une trilogie et une quadrilogie), la plupart dans le domaine du fantastique, de la romance ainsi qu’une cinquantaine de nouvelles. Pétillante et très accessible, l’auteure se rencontre aisément lors de divers salons littéraires où elle est présente.

Le détail

La couverture très jolie, illustre bien l’histoire. Par contre, elle vient renforcer l’idée que le lecteur va être plongé dans une histoire de type « chick-lit », alors qu’au final, le roman offre des nuances plus vastes que cette seule catégorie.

La parenthèse

L’auteure arbore une magnifique chevelure bleu ciel qui constitue un joli clin d’œil à la sirène de son roman qui surfe sur la « mermaid » attitude actuelle (passion des sirènes et de leur univers girly, coloré de pastel et de paillettes).

Marie pour MassCritics

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