Les actes (Cécile Guidot)
Derrières les portes de l’étude… 16/20
Le synopsis :
Les actes : Claire Castaigne est une jeune femme, jolie, dotée d’un fort caractère et disposant d’un diplôme de notaire. Le livre commence sur son entretien d’embauche dans une prestigieuse mais assez impitoyable étude notariale.
L’histoire nous plonge dès le départ dans ce monde bien particulier, au travers du travail quotidien de Claire qui, du haut de ses compétences, va très vite être confrontée à la vie de l’étude pour le meilleur mais souvent le pire.
D’autant plus que les différents évènements internes et les suivis professionnels sont durs, prenants et souvent assez inhumains. Depuis le licenciement sans préavis de la « collègue » qu’elle remplace jusqu’au nombreuses affaires de successions, de mariage, pacs, divorce, achats d’immeuble,…
Claire tente de rester professionnelle et de respecter le cadre demandé par ses employeurs, tout en souhaitant rester humaine et apporter soutien, conseils judicieux voir réconfort à ses clients.
Cette vie professionnelle, débutant dès 07h du matin et ne se terminant que passé 18h ne lui laisse que peu de temps pour sa vie privée.
Et malgré tout, Claire fini par également trouver son chemin hors du travail, entre le sport, sa moto, ses tatouages, ses lectures de Duras et surtout ses sites de rencontres qui l’amène à trouver l’amour sans vraiment le chercher,….
La critique
J’ai beaucoup apprécié cette histoire qui nous emporte, dès la première page, dans un monde souvent assez inconnu. L’étude notariale présentée m’a semblée plausible, décrite de manière assez juste, avec ses bons côtés mais aussi ses aspects plus sombres et moins humains.
Les personnages sont bien décris et également réalistes. J’ai particulièrement aimé les informations présentées sur un domaine que je ne connaissais pas mais aussi et surtout le personnage de Claire, jeune femme intelligente, indépendante, juste et en plus jolie. Il est rare de trouver des personnages féminins aussi positifs et accomplis sans pour autant caricaturer.
Au final, j’ai eu souvent l’impression de me retrouver dans le monde d’Hally Mcbeal pour ceux qui ont connu cette série piquante mais si attachante. J’ai dévoré toutes les pages et été vraiment intéressée jusqu’au bout, tant par l’histoire que par les informations distillées au fur et à mesure sur le travail d’une étude notariale.
L’écriture est agréable et fluide, aucune longueur. Une belle découverte.
L’auteure :
Cécile Guidot, titulaire d’un diplôme de droit travaille elle même comme notaire. Cela ne surprend pas au vu du nombre de détails et d’informations réels et véridiques distillés tout au long de l’histoire. Elle vit à Paris où elle exerce également. Dans une intervieuw, elle confie adorer l’écriture et s’y prêter depuis l’âge de 8 ans.
Les actes (JC Lattès) est son premier roman et au vu de sa photo de profil, on retrouve assez bien son héroïne, Claire, dans le regard franc mais chaleureux, le léger sourire et la belle féminité. Un hasard ?
Le détail :
La couverture du livre est très représentative de l’histoire qu’elle contient. Le jaune qui attire joyeusement l’œil et évoque l’espoir.
Puis ensuite les lignes épurées représentant à la fois des immeubles assez impersonnels et deux mains se serrant, rapport à l’humanité que l’héroïne tente de maintenir au travers d’un travail fort procédurier et cadré.
La parenthèse
Cécile a déjà confié que ce premier roman était l’ouverture d’une trilogie, dont le second tome serait déjà en cours d’écriture.
Une adaptation télévisée de son roman est en cours de réalisation.
Marie pour MassCritics