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Une île si tranquille (Jean Pierre Lefebvre)

Une histoire si tranquille. 10/20

Le synopsis

L’histoire se déroule à Formentera, une petite île espagnole. Nous sommes au milieu des années 80 et suivons, dès le départ, Clet Postec, un gendarme Français. Celui-ci revient sur l’île pour y enterrer son beau-père, son épouse n’ayant pas pu faire le trajet pour des raisons qui seront expliquées plus loin dans l’histoire.

Une fois les funérailles terminées, Clet Postec se retrouve bloqué sur l’île au moment où il devait reprendre le bateau. Une tempête se lève et empêche toute embarcation de prendre la mer.

Les vagues ramènent alors le corps d’une habitante locale au pieds des falaises.  Il apparaît rapidement que la mort ne semble pas naturelle et, débordé par les besoins locaux dû à la tempête, la police du coin va demander l’aide de Postec pour mener l’enquête. Celui-ci va se faire accompagner de son beau-frère et d’Anna, la fille de la victime.

Rapidement, des coïncidences, des éléments de l’histoire et des secrets vont être mis à jour.

La critique

Une lecture en demi-teinte pour moi. Dans un premier temps, j’ai parfaitement accroché à l’histoire, intrigante et assez dépaysante. 

J’ai aussi pris plaisir à découvrir une île que je ne connaissais pas ainsi que les mœurs et coutumes locales qui étaient également une découverte.

Cependant, j’ai rapidement trouvé que le roman s’essoufflait, tournait un peu en rond pour au final, ne plus conserver mon intérêt. Je l’ai lu jusqu’au bout mais sans être emportée par l’histoire ni les personnages. 

L’écriture en soi n’est pas mauvaise et même assez fluide, mais l’intrigue et le fond de l’histoire ont cruellement manqué d’un grand quelque chose pour m’emporter et me donner envie de continuer à tourner les pages. Une déception pour moi. 

L’auteur

Jean Pierre Lefebvre est français, originaire de Boulogne sur mer. 

Agé de 76 ans, il est d’abord connu pour ses traductions de littérature allemande ce qui fut un lien direct avec son emploi de professeur de littérature allemande. Il se passionne également pour la philosophie. 

Une île si tranquille (aux édititons Héloïse d’Ormesson) est son second roman, le premier La nuit du passeur  ayant été édité en 1989.

Le détail 

La photo de couverture qui, à elle seule, illustre bien l’ambiance et l’atmosphère retrouvée dans le roman. 

Toute en simplicité, elle rend parfaitement le climat de cette petite île en apparence si tranquille. 

La parenthèse 

Chose assez rare, 30 années séparent les deux romans de l’auteur. Durant cet intervalle, l’auteur à exercé comme professeur mais surtout comme traducteur, s’attaquant à des ouvrages de poésie, de philosophie et de psychanalyse germanique.

Marie pour MassCritics

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